Un documentaire sur l'un des films les plus importants de l'histoire du cinéma : Los Olvidados, réalisé par Luis Buñuel en 1950 et inscrit au Registre de la Mémoire du Monde par l'UNESCO.
Buñuel a réalisé un film entre réalité et fiction, dans lequel il a exprimé son intérêt pour les enfants pauvres, pour les déshérités de Las Hurdes, pour les jeunes du Mexique condamnés à la pauvreté et à la violence, avec lesquels lui-même, en tant qu'exilé, s'est senti solidaire.
Pour la première fois, l'importance du peintre Goya dans la conception du film est analysée tandis que la caméra retourne sur les lieux du tournage et que nous partageons des conversations avec des chercheurs et des cinéastes qui ont été influencés par ce film.
Dans ce nouveau documentaire, Javier Espada retrace des années de recherche sur la vie et l'œuvre du cinéaste qui s'est exilé au Mexique pour contribuer à l'Histoire du Cinéma avec son œuvre personnelle, surmontant les limites de l'industrie de l'époque.
Los Olvidados va bien au-delà du néoréalisme italien pour donner une voix aux déshérités, Buñuel fait plus que raconter une histoire, il dénonce l'injustice dans laquelle ils vivent.
Arturo Ripstein prête sa voix à ce documentaire qui récupère la MEMOIRE DES OUBLIÉS.
Buñuel chez lui en conversation avec l'écrivain Carlos Fuentes.
Buñuel avec Gabriel Figueroa, le directeur de la photographie de Los Olvidados.
Le réalisateur avec Fernando Méndez-Leite chez Casa México Madrid.
Producción: Tolocha Producciones S.L.
En coproducción España-México con: IZ FILMS, MESTIZO LAB, ODESSA, Filmoteca de la UNAM y Luis Buñuel Film Institute
Nacionalidad: España y México
Año: 2025
Género: Documental histórico
Formato: 16:9, 2K, DCP
Sonido: 5.1
Color: Color/Blanco Negro
Duración: 102 minutos
V.O.: español. Subtítulos: inglés, francés.
Dirección, Guion y Producción:: Javier Espada
Productor Ejecutivo España: Pedro Piñeiro
Productor Ejecutivo México: Izrael Moreno
Productor Ejecutivo México: Alex Palma
Coproductor Ejecutivo: Hugo Villa Smythe
Productores Asociados: Emilio R. Barrachina / Eduardo Flores
Iván Trujillo chez Casa México, Madrid.
Dirección de Fotografía: Javier Espada, Benito Sierra, Carlos Ballonga, Roberto Flores, Eduardo Flores, Frank Cortés, José Castañón
Edición: Pablo Jofré / Javier Espada
Estudio de edición: IZ FILMS
Postproducción de Imagen: Rafael Rivera Goyenechea / Recplay
Diseño Sonoro y Mezclas: Gerardo Miranda "Jerry"
Supervisor de Audio: Martín García "El Oso"
Música Original: Carlo Ayhllón
Asistencia de posproducción: Miguel A. Tellez
Narración: Arturo Ripstein
Estudio de Grabación: Canal 22 México
Técnico de grabación: Luis Enrique Bolaño
Fotografías obras de arte y foto fija: Jorge Fuembuena
Drones: Luis Lupón (España) / Ollin Buendía y Ilan Wagner (México)
Con el apoyo y colaboración de: Luis Buñuel Film Institute, Hemisphere Films, Canal 22, TV UNAM, Mercury Films, Ayuntamiento de Calanda, Ayuntamiento de Zaragoza, Gobierno de Aragón, Filmoteca Española, Filmoteca UNAM, Zaragoza Film Office, Toccatta, Fundación Televisa, FlixOlé
Photo actuelle du même lieu photographié par Buñuel, Tacubaya, CDMX.
Photo prise par Buñuel lors du repérage des extérieurs à Tacubaya, CDMX..
Photo actuelle du même lieu photographié par Buñuel, CDMX.
Photo prise par Buñuel lors du repérage des extérieurs à Tacubaya, CDMX.
Diplôme de l'UNESCO.
Luis Buñuel a marqué une partie de ma vie personnelle et professionnelle, en tant que cinéphile, chercheur et, bien sûr, cinéaste, dont sa présence a été très récurrente tout au long de ma carrière.
Mon lien personnel avec Los Olvidados a commencé avec la création du Centre Buñuel à Calanda, un projet pour lequel j'ai rassemblé un grand nombre de photographies provenant de nombreuses archives, depuis les archives personnelles conservées par la famille jusqu'à celles de diverses institutions, et parmi elles, celles relatives à ce film se sont distinguées.
À l'occasion de l'inscription de Los Olvidados à la Mémoire du monde de l'UNESCO, j'ai créé une exposition intitulée Los Olvidados Memoria del Mundo et, au cours de mes recherches, j'ai découvert une humble boîte à chaussures contenant près de mille photographies qui n'avaient jamais été étudiées : il s'agissait des photos que Luis Buñuel avait prises pour repérer les lieux où il tournerait ses films mexicains. Le premier film reconnu est justement Los Olvidados.
Au cours de mon premier voyage au Festival de Cannes, j'ai pu assister à la projection de Los Olvidados, restauré par la Filmoteca de la UNAM grâce à une procédure appelée « wet window ». Plus tard, j'ai eu l'honneur de présenter la première de la restauration de ce film en 4K dans la salle Buñuel du même festival.
Continuer à faire des recherches, à mettre en lumière des matériaux originaux, à parler avec des amis cinéastes et des chercheurs, et enfin partager tout cela avec les spectateurs dans un documentaire comme celui-ci, est une tâche agréable pour contribuer à la connaissance et à la diffusion de l'œuvre de mon compatriote Luis Buñuel.
Photo prise par Buñuel localisant les extérieurs à Nonoalco.
L'un des apports de ce documentaire est un nouveau regard sur la relation de Goya avec ce film tourné par Buñuel dans son exil mexicain.
Le documentaire a été tourné au Mexique (y compris les lieux où le film de Buñuel a été tourné, sa maison et d'autres endroits de Mexico), en Espagne (Calanda, Saragosse, Madrid et Las Hurdes) et aussi à New York, coïncidant avec la rétrospective que le MoMA a consacrée à l'œuvre mexicaine de Buñuel, preuve de l'intérêt que son œuvre continue de susciter.
Los Olvidados est le film de Buñuel que j'ai vu le plus souvent et le seul que j'ai vu image par image sur pellicule. C'est aussi celui dont on conserve de nombreuses archives qui montrent l'impact qu'il a eu sur la presse, depuis sa première critique au Mexique jusqu'aux commentaires faits après son triomphe à Cannes ou sa première à New York, en passant par le scénario original avec les annotations de Buñuel et les photographies du film prises par Luis Márquez.
Je voudrais remercier les sociétés de production qui ont soutenu la réalisation de ce documentaire et les institutions sans la collaboration desquelles il n'aurait pas été possible : l'Institut du film Luis Buñuel, la Filmoteca de la UNAM, la Filmoteca Española, la Fundación Televisa et les archives privées qui, comme celle de Gabriel Figueroa, fils du caméraman, enrichissent ce travail.
VO
Buñuel à Cannes avec l'actrice Sonia Infante et le réalisateur Arturo Ripstein.